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SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh)
samedi 30 décembre 2017, par
L’envoyé d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Transmettez ce que vous avez reçu de moi, fût-ce un verset (du Coran), et rapportez ce que vous savez des Enfants d’Israël sans rien craindre. Celui qui ment volontairement à mon sujet, qu’il se réfugie à sa place dans le feu. » [1] C’est ainsi que ‘Abdullâh Ibn ‘Amr a acquis, le jour de Yarmoûk, deux montures chargées d’écrits parmi ceux des gens du Livre. Il s’est exprimé en puisant dans ces ouvrages d’après ce qu’il a pu comprendre de ce hadîth concernant l’autorisation pour cela. Mais ces traditions Israélites sont citées comme exemples d’illustration non pas comme article de foi. Ces traditions sont de trois sortes :
À cause de cela, il s’est créé une divergence entre les commentateurs du Qor’ân ; comme ce qu’ils ont mentionné de semblable à cela tel : « Les noms des gens de la caverne, la couleur de leur chien, leur nombre, le bâton de Moûssâ, de quel arbre est-il ? Les noms d’oiseaux qu’Allâh – ‘Azza wa Djal – a ressuscité pour Ibrâhîm (‘alayhi as-Salam), la partie de la vache avec laquelle on a frappé le mort, le genre d’arbre d’où Allâh s’est adressé à Moûssâ » et d’autres choses qu’Allâh – ‘Azza wa Djal – a rendu obscur dans le Qor’ân, dont il n’y a aucun intérêt à les déterminer et qui ne sont d’aucune utilité aux serviteurs que ce soit dans leur vie d’ici-bas que dans leur religion. Cependant, le fait de rapporter la divergence de leur part, est permis. [2] [3]
[1] Rapporté par Al-Boukhârî n°3461
[2] Madjmou’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 13/366
[3] Minhat ul-Malik il-Djalîl Charh Sahîh Muhammad Ibn Ismâ-îl du SHeikh ’Abdel-’Azîz Ibn ’Abdullâh ar-Râdjihî, 6/929